Né le 4 septembre 1841 à Hollain (Belgique), demeurant à Paris, 25, rue Saint-Sauveur (IIe arr.) ; domestique ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il s’engagea pendant le 1er Siège dans les guérillas de l’Île-de-France et fut libéré le 31 mars 1871 ; dans le courant d’avril, il fut enrôlé dans les Défenseurs de la République ou Turcos de la Commune et fait prisonnier le 22 mai à Passy (XVIe arr.). Il fut incarcéré à Rochefort, et le 4e conseil de guerre le condamna, le 4 juin 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873.
Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par le Calvados. « Bonne conduite, très bien noté, n’a pas fait de recours en grâce », ainsi fut-il caractérisé par les services du ministère des Affaires étrangères de Belgique durant sa déportation. Voir F. Zingé.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.