CHAFFIER Auguste

Né le 29 janvier 1831 à Tours (Indre-et-Loire) ; demeurant à Paris, 20, rue de Longchamp (XVIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire, il vivait en concubinage et avait un enfant. Ancien militaire libéré avec un certificat de bonne conduite, il fut, pendant le 1er Siège de Paris, sergent à la 6e compagnie sédentaire du 72e bataillon de la Garde nationale et, lors de l’insurrection, continua son service comme simple garde. Dans le courant d’avril 1871, il entra dans l’artillerie comme conducteur auxiliaire, dit-il ; il prétendit être resté chez lui à partir du 10 mai.
Il avait été condamné, en 1853, par le 1er conseil de guerre de Paris, à deux mois de prison pour insoumission à la loi sur le recrutement. Arrêté le 30 juin, il fut incarcéré à Rochefort. Le 10e conseil de guerre le condamna, le 12 mars 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut remise le 8 mai 1879 et il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article54896, notice CHAFFIER Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750 et /770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.

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