Né le 28 mai 1832 à Paris ; y demeurant, 104, rue Saint-Jacques (Ve arr.) ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait subi deux condamnations pour vol et mendicité et, séparé de sa femme, vivait en concubinage.
Simple garde pendant le 1er Siège de Paris, à la 7e compagnie sédentaire du 163e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris dans une compagnie de marche ; il serait resté chez lui depuis l’entrée des troupes et fut arrêté le 6 juin 1871.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 31 mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.