LAMBOLEZ Lydia [née ZANNINI Lydia]

Fille d’un tailleur de pierre et d’une ouvrière de filature, Lydia Lambolez naquit dans une famille de deux filles, sans aucune ascendance cheminote. Elle commença son activité professionnelle comme lingère avant d’entrer à la SNCF le 23 mars 1962 au service Voie et Bâtiments. Elle fut garde-barrière jusqu’en 1973, puis, dans le cadre de la reconversion, elle devint employée à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Elle devait être réformée en décembre 1990.
Adhérant à la CGT en 1963, elle représenta les garde-barrières, fut responsable de la commission féminine de Nancy et conseillère prud’homale. Elle participa aux travaux de la commission du statut et de la commission spéciale Gardes-barrières auprès de la direction SNCF au titre de la CGT. Elle commenta le rassemblement national du 9 novembre 1970 dans La Tribune des cheminots : « Pour la première fois, la SNCF accepte de lever les interdits pour la formation générale des gardes-barrières. De plus la Direction, la SNCF accepte de revoir sa décision, pour les gardes-barrières reclassées dans des emplois sans examen, qui dans ce cas étaient admises en qualité d’auxiliaires. Dorénavant pour les emplois à temps complet, la garde-barrière au cadre permanent restait au cadre, les auxiliaires conservant leur titre, y compris dans des postes non inscrits dans le dictionnaire des emplois (cantine, économat, nettoyage, centre médical, etc... »
Lydia Lambolez occupa également des fonctions de déléguée : comité régional du travail, comité mixte professionnel régional, commission centrale des activités sociales.
Mariée avec Pierre Lambolez, ils ont une fille qui vit en Italie.