CHARDON Jules

Né le 28 février 1827 à Mouchamp — Mauchamps ? — (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris, 51, rue de l’Ouest (XIVe arr.) ; fondeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, libéré avec un certificat de bonne conduite, il appartint, pendant le 1er Siège, au 103e bataillon comme sous-officier, puis comme simple garde à la 4e compagnie des Volontaires de Montrouge ; sous la Commune de Paris, il continua son service dans cette dernière compagnie ; le 2 avril 1871, il alla occuper le plateau de Châtillon et fut fait prisonnier le 4.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 13 février 1872, à la déportation simple ; détenu un temps à Quélern, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873, puis fut amnistié le 11 mars 1879 et rentra de Nouvelle-Calédonie par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55093, notice CHARDON Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et /770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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