CHARET Antoine, Joseph, Marie

Né le 10 mars 1844 à Saint-Pourçain qui peut être Saint-Pourçain-sur-Besbre ou Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) ; garçon boulanger ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; demeurant à Paris et travaillant, 88, rue du Faubourg-Saint-Denis, au moment du 18 mars 1871 ; il tomba malade peu après et entra, le 5 avril, à l’hôpital du Midi ; il en sortit le 18 et entra au 86e bataillon de la Garde nationale dont il avait fait partie pendant le Siège ; il fit toutes les sorties de son bataillon, notamment, fin avril, à Issy et Vanves, six ou sept jours. Il fut blessé rue de Turbigo et ne serait pas resté étranger à la défense des barricades ; sa maîtresse fut arrêtée le 23 juin : elle avait pris elle-même fait et cause pour la Commune. Antoine Charet, signalé comme ayant fréquenté les clubs, fut condamné, le 2 janvier 1872, à la déportation simple par le 8e conseil de guerre : il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut commuée, le 2 octobre 1876, en huit ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Navarin en 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55099, notice CHARET Antoine, Joseph, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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