CHARLIER Honoré, Amable

Né à Anguilcourt-le-Sart (Aisne) le 19 juillet 1839 ; demeurant à Paris, 17, rue Cambacérès (VIIIe arr.) ; joaillier-bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il appartint au 71e bataillon de la Garde nationale ; il y resta sous la Commune de Paris et accepta le grade de sous-lieutenant ; il passa 24 heures à la barricade des Oiseaux, à Issy, où il fut blessé, le 10 ou le 11 mai 1871, d’un éclat d’obus ; d’après un rapport trouvé chez son commandant, sa conduite sous la Commune fut « brave et intelligente » et « au-dessus de tout éloge ». Après l’entrée des troupes dans Paris, il se mit à la disposition de son ancien chef de bataillon du Siège et monta deux gardes avec le brassard tricolore.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 25 septembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il mourut en déportation, à Nouméa, le 7 février 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55135, notice CHARLIER Honoré, Amable, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 janvier 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734 et H colonies 75.

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