CHARPENAY Maurice

Né le 16 octobre 1842 à La Côte-Saint-André (Isère) ; serrurier ; adhérent de l’AIT ? ; combattant de la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Maurice Charpenay était le fils de Félix Charpenay, charcutier, et de Marie Liatard.
Il demeurait à Vincennes (Seine, Val-de-Marne). Élu lieutenant le 25 mars 1871 à la 3e compagnie de marche du 119e bataillon de la Garde nationale, il aurait été, fin mai, un des derniers défenseurs de la barricade de la rue de l’Abbé-de-l’Épée (Ve arr.). « On croit qu’il était affilié à l’Internationale. »
Par contumace, il fut condamné, le 16 août 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fut arrêté peu après - 25 août - et le 4e conseil de guerre le condamna, le 20 septembre suivant, à la déportation simple. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875.
Il fut gracié le 26 avril 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55150, notice CHARPENAY Maurice, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/798, n° 34 (rapport à la Commission des grâces, 17 janvier 1874), BB 27 et H colonies 75. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil, n° 1301. — Arch. PPo., listes de contumaces. — État civil de La Côte-Saint-André, 1842, Naissances, Acte n°103 (Filae). — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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