Né le 4 septembre 1844 à Paris ; polisseur sur acier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Engagé pour la durée de la guerre au 1er régiment d’infanterie de marine, il fut licencié le 28 mars 1871 et arriva à Paris le 2 avril ; le 29, il se fit incorporer comme garde au 116e bataillon fédéré. Il fut arrêté le 28 mai à Romainville.
Le 25e conseil de guerre le condamna, le 29 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine qui fut sans doute commuée puisqu’il fut inscrit comme déporté simple sur les registres de la déportation le 3 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Roger Pérennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Nantes, Ouest éditions, 1991. — Notes de M. Cordillot.