Né le 27 juin 1836 à Saint-Florentin (Yonne) ; demeurant depuis 1860 à Paris, 52, rue Galande (Ve arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné deux fois, à six jours et quinze jours de prison, pour outrages publics aux agents de l’autorité.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 4e compagnie de marche du 151e bataillon de la Garde nationale et continua son service du 18 mars au 4 mai 1871 ; il avait été élu caporal sous la Commune de Paris ; le 4 mai, il tomba, se brisa une jambe et fut transporté à l’hôpital.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 21 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine lui fut remise le 20 mars 1879 et il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.