Militant de l’AIT ; communard.
Le 23 mars 1871, il assista à la séance de nuit au cours de laquelle il signa, comme représentant du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale (avec E. Aubry, Boudet, Coiffé, A. Demay, A. Duchêne, Dupuis, Léo Frankel, H. Goullé, Laureau, Limousin, Léon Martin, Nostag, Ch. Rochat), le manifeste élaboré ce soir-là par les citoyens Frankel, Theisz et Demay au nom du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières, manifeste qui engageait le peuple de Paris à voter « pour la Commune ».
Le 28 avril, avec Nostag, Artru « et autres » de la section Gares d’Ivry et Bercy réunies, il proposa que cette section adoptât « les enfants du citoyen Jean Simonot, assassiné par les Versaillais ». La proposition ayant été retenue, un conseil de famille composé des citoyens Carville, Chollet et Rossignol fut chargé de son exécution. (Les Séances officielles de l’Internationale à Paris pendant le Siège et pendant la Commune.)
En mai 1871, il appartenait au Comité de la section de l’Internationale, Gares d’Ivry et Bercy réunies, dont le secrétaire-correspondant était J. Nostag (cf. t. IV, p. 54). Il lança, avec Artru, Faure, Hardy, Lacroix, Nostag, Perisseau, Rousselot, un appel en faveur de la révolution sociale en train de s’accomplir et pour le renforcement de l’Internationale (J.O. Commune, 19 mai 1871).