Par Pierre Vincent
Né le 9 juillet 1922 à Château-l’Évêque (Dordogne), mort le 31 mai 1999 ; caissier principal ; président de l’Association nationale des cheminots anciens combattants (ANCAC) à partir de 1977.
Entré à la SNCF en 1942 à la Région du Nord, devenu dessinateur-calqueur à la direction des études d’exploitation, André Lamy fournit des renseignements à la Résistance dès 1943. Puis il gagna le Boulonnais et le maquis FTPF Guy Mocquet dans le groupe Veurdre. Il participa aux opérations jusqu’à la libération du Pas-de-Calais. Il s’engagea ensuite dans la 1re Armée et fit l’entrée en Allemagne. À la tête d’un groupe du 17e Régiment de chasseurs parachutistes, il fut nommé sergent avec citation.
De retour à la SNCF fin 1945, il milita à la CGT, fut délégué du personnel et responsable au secrétariat du syndicat de Paris-Nord et à la commission de contrôle financier de l’Union départementale CGT de Paris. Il fut aussi un militant du PCF. Participant à de nombreuses initiatives, il fut blessé par un éclat de grenade en 1954 lors d’une manifestation.
Impliqué dans le mouvement des anciens combattants, André Lamy fut responsable de l’Association nationale des cheminots anciens combattants (ANCAC) à Paris-Nord. Il fut secrétaire général de l’organisation pendant dix ans, en deux fois.
Sur le plan professionnel, il devint caissier principal à Paris-Nord. Au moment de son départ en retraite, en 1977, il devint président de l’ANCAC, responsabilité qu’il occupa pendant plusieurs années. Dans cette fonction, il facilita l’insertion de la nouvelle génération d’anciens combattants, ceux des guerres coloniales.
Titulaire de nombreuses décorations, André Lamy fut notamment fait chevalier de la Légion d’honneur.
Marié, il eut cinq enfants.
Par Pierre Vincent
SOURCES : Arch. PPo, SNCF S28. — L’Appel du cheminot ancien combattant (journal de l’ANCAC), n° 288, mai-juin-juillet 1999. — Notes de Marie-Louise Goergen. — Renseignements communiqués par André Lamy. — État civil : recherches infructueuses entre 1920 et 1930.