Né le 22 septembre 1846 à Autun (Saône-et-Loire), mort en décembre 1912 ; demeurant à Paris, 8, impasse de la Cerisaie (XIIIe arr.) ; ouvrier mécanicien outilleur ; communard.
Il avait subi, avant 1870, deux condamnations : le 26 juin 1866, à six jours de prison pour coups et blessures ; le 22 février 1868, pour faillite.
Il servit comme artilleur durant le 1er Siège et la Commune de Paris, puis passa au commissariat de police des Quinze-Vingts, XIIe arr. — Voir A. Audebrant. Il fut arrêté courant juin et incarcéré à Rochefort.
Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 14 mars 1874, à la déportation simple ; il avait auparavant été condamné, le 15 avril 1872, à cinq ans, et s’était évadé de Clairvaux le 4 octobre 1872. Réfugié en Allemagne, il y commit un vol avec effraction qui le fit extrader de Genève où il avait fui et gagnait sa vie dans la fabrication des outils de menuiserie. Les autorités allemandes le condamnèrent à trois ans et demi de prison pour vol et le remirent aux autorités françaises qui le réintégrèrent à Clairvaux.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/854 A. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1650). — Arch. PPo., B a/468. — Lettre de Montels à Grave, du 21 janvier 1913, citant un article erroné de La Bataille syndicaliste à propos de Chaussivert (IFHS). — La Bataille syndicaliste, 18 décembre 1912. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.