Né le 15 novembre 1835 à Saint-Flour (Cantal) ; demeurant à Paris, 17, avenue du Commandeur (XIVe arr.) ; garçon parfumeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était non marié. Il avait été condamné, avant 1870, deux fois pour rébellion et bris de clôtures, outrages à des représentants de la force publique.
Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il appartint à la 2e compagnie de marche du 147e bataillon de la Garde nationale ; il prétendit avoir été malade durant la Commune et fut sur ce point contredit par sa logeuse ; blessé à la main droite sur une barricade dite du Pont-Tournant, à la Villette, il fut emmené à l’hôpital Lariboisière, libéré, puis arrêté de nouveau le 7 novembre 1872 pour avoir fait l’apologie de la Commune.
Le 21e conseil de guerre le condamna, le 12 décembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut remise le 11 mars 1879 ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.