Adhérent de l’AIT
Avec Giraudier et Lafargue, il émigra en Suisse au début de mai 1870 par crainte d’une arrestation pour « complot ». Tous les trois étaient de « jeunes ouvriers parisiens, membres de l’Internationale », exerçant la profession de « tailleurs de pierre ». Ils étaient porteurs « d’une lettre de Mangold, secrétaire de la section de Belleville, qui les recommandait aux sections suisses comme des membres dévoués de l’Association ».
Après être passés au Locle, puis à Neuchâtel, ils arrivèrent à Genève où ils trouvèrent de l’embauche. Mais, ayant distribué la Solidarité, organe « antiautoritaire » de J. Guillaume, ils entrèrent en lutte avec les marxistes et quittèrent Genève pour Vevey où ils s’installèrent. (D’après J. Guillaume, L’Internationale, t. 2, p. 48.)