Né le 19 mars 1854 à Paris ; demeurant, 17, rue des Lavandières-Sainte-Opportune (1er arr.) ; imprimeur-lithographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il demeurait chez son père adoptif, le sieur Chartier, lorsqu’il disparut en août 1870 ; il fut condamné, le 25 octobre suivant, par le tribunal correctionnel de Paris, à quatre mois de prison pour vol et vagabondage.
Libéré fin février 1871, il entra à la 4e compagnie de marche du 200e bataillon de la Garde nationale où il s’était fait incorporer, paraît-il, en août 1870 ; il continua après le 18 mars et prit part aux combats de rue ; il fut blessé le 26 mai à la barricade érigée à l’angle des rues de la Roquette et de Charenton, XIIe arr. ; transporté à l’hôpital Saint-Antoine, il fut conduit ensuite à Versailles.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 8 mars 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 19 novembre 1878, en dix ans de bannissement, avec remise le 29 novembre 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.