Né le 30 octobre 1820 aux Andelys (Eure) ; mort 14 janvier 1876 à l’île Nou (Nouvelle-Calédonie) ; typographe ; communard, mort en déportation.
Né en 1820, demeurant à Paris, 3, rue du Dôme (XVIe arr.), marié, sans enfant, Jean-Baptiste Chéron était typographe. Il avait été condamné, en 1862, à six mois de prison pour vol.
Pendant le 1er Siège, il fut capitaine au corps franc des Mobiles de 48 où se trouvait un sous-lieutenant nommé Jolivet. Licencié après l’armistice, Jean-Baptiste Chéron devint capitaine-adjudant de place à la préfecture de police où Jolivet était commandant. Jean-Baptiste Chéron abandonna son poste, le 13 mai 1871, pour raison de santé, et fut arrêté chez lui le 22 mai.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 18 janvier 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique, peine commuée, le 16 mai 1872, en cinq ans de prison. Le 4e conseil de guerre, l’accusant d’avoir signé des ordres d’arrestation ou de séquestration, le condamna, le 30 avril 1874, à dix ans de travaux forcés, cette condamnation se substituant à l’autre. Jean-Baptiste Chéron mourut à l’hôpital de l’île Nou, le 14 janvier 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740 et H colonies 366.