CHEVALIER (ou CHEVALLIER) Désiré, Joseph

Né le 21 septembre 1844 à Givet (Ardennes) ; communard.

Demeurant à Paris, 55, rue Popincourt (XIe arr.) ; célibataire, père d’un enfant ; cordonnier comme son père. Il avait été condamné, le 7 juillet 1852, à Rocroi (Ardennes), à trois jours de prison pour rébellion, injures, voies de fait envers un agent.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie de marche du 140e bataillon de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il continua son service puis entra, au début d’avril 1871, à la 2e batterie d’artillerie. Arrêté durant l’été, il fut incarcéré en août à Rochefort.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 7 février 1872, à vingt ans de détention, peine commuée, le 6 juin 1872, en dix ans de détention, avec remise d’un an le 7 mai 1877, puis d’un an le 14 janvier 1879 et enfin du reste le 11 mars 1879. En détention, il avait d’abord été bien noté comme infirmier, puis sa conduite laissa à désirer pour s’améliorer fin 1875 ; depuis avril 1878, « il semble s’être amendé », dit un rapport.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55408, notice CHEVALIER (ou CHEVALLIER) Désiré, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 7 février 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/743. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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