CHEVALIER Jean, Étienne

Né le 27 mai 1823 à Logras (Ain), d’origine suisse ; demeurant à Paris, 1, rue Dupuit (rue Dupuis, IIIe arr. ?) ; restaurateur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il travailla comme simple garde à la 8e compagnie sédentaire du 86e bataillon ; vers la fin, à l’armistice, il passa à la 3e compagnie sédentaire où il prétendit avoir continué son service sous la Commune ; au début d’avril 1871, il occupa le fort de Vanves durant six jours et passa ensuite quelques jours à Levallois-Perret. Il fut fait prisonnier le 1er mai au sortir du fort de Vanves, en habit de lieutenant — il n’avait jamais eu ce grade, dit-il, et n’en porta les insignes que ce jour-là ; il portait une dépêche au général Dombrowski. Malgré ses dénégations, il semblait qu’il eût exercé pendant presque toute la période insurrectionnelle les fonctions de lieutenant d’état-major délégué au 86e bataillon.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 27 février 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55414, notice CHEVALIER Jean, Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 7 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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