Né le 2 février 1852 à Paris ; ouvrier fumiste ; communard.
Les parents d’Auguste Chevallier s’appelaient Charles, Léon Chevallier et Marguerite, Euphrasie Grappe.
Célibataire, il demeurant à Paris au 51, rue de Charonne (XIe arr.). Il s’engagea, le 3 octobre 1870, pour la durée de la guerre, au 18e bataillon de chasseurs à pied ; licencié à la suite de l’armistice, il rentra dans sa famille où il resta du 20 au 30 mars 1871 ; un mois après, il se fit incorporer à la 3e compagnie de marche du 206e bataillon de la Garde nationale. Il fit un service d’un mois, semble-t-il, porte Maillot, puis alla deux jours à Vincennes, fut blessé rue Sedaine, XIe arr., et soigné à l’ambulance voisine ; il fut arrêté le 30 mai.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 31 mai 1872 à un an de prison.
En octobre 1885, il se maria avec Marie, Eugénie Baillon à Paris (XIXe arr.).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761. — État civil de Paris (XIXe arr.), 1885, Acte n°841 (Filae). — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.