Né le 28 novembre 1829 à Paris ; sculpteur-modeleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avoua une condamnation, en 1870, pour cris séditieux. Engagé au 37e bataillon d’infanterie, pour la durée de la guerre, il fut libéré en mars 1871 et vint à Paris où il s’enrôla au 121e bataillon comme simple garde. Il nia s’être battu en mai et fut toutefois arrêté, le 27, derrière une barricade.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 20 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.