Par Claude Pennetier
Né le 6 mars 1837 à Fougères (Ille-et-Vilaine) ; communard ; condamné par contumace ; établi clandestinement comme coiffeur en Moselle.
Fils de Marin, Michel Chevaucherie, limonadier, et de Thérèse, Françoise Simon son épouse, l’enfant prit le nom et des deux prénoms du père.
Capitaine au 232e bataillon fédéré pendant la Commune de Paris, il fut condamné par contumace, le 27 décembre 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et amnistié en 1879.
Marin Chevaucherie s’était établi discrètement coiffeur à Hayange (Moselle). Dans un rapport du ministère de l’intérieur du 13 octobre 1873, il est décrit comme paraissant plus vieux que son âge, de petite taille et "corpulence faible. Cheveux longs, bruns, grisonnant sur les tempes ; sourcils bruns, forts et se joignant ; cils noirs, longs et très épais ; moustaches noires, fortes et longues ; yeux noirs et enfoncés, regard inquiet ; front bas, nez gros et droit, bouche grande, menton large, visage anguleux, joues creuses, figure très commune, trait fatigués, teint cuivré, mains grosses et longues ; parle peu et lentement d’une voix brisée. Allures dégagées, tenue très négligée et malpropre".
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 690). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Dép. de Meurthe-et-Moselle, 4 M 259. — Notes Brieuc Guinard. — État civil de Fougères communiqué par Daniel Heudré.