Né le 25 décembre 1851 à Compiègne (Oise) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 58e régiment de ligne, il fut libéré le 10 mars 1871 et entra, le 14 mars, à l’hôpital de Compiègne ; il en sortit le 14 avril et partit pour s’engager dans les troupes de Versailles, mais s’endormit en route et se réveilla à Paris, dit-il. Il fut incorporé aux Turcos de la Commune et fait prisonnier, le 28 mai, à Ménilmontant (XXe arr.).
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 4 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/774. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.