CHEVROT Pierre

Né le 16 mars 1848 à Saulieu (Côte-d’Or) ; demeurant à Montreuil-sous-Bois (Seine) ; garçon couvreur ; communard.

Il était célibataire. Engagé au 111e régiment de marche, pour la durée de la guerre, il fut libéré après l’armistice et resta un mois dans ses foyers ; il s’enrôla, après le 18 mars 1871, dans la 3e compagnie de marche du 210e bataillon de la Garde nationale et alla avec son bataillon à Neuilly, quatre jours, puis 48 heures dans le parc d’Issy ; le 15 mai, il était au château de la Muette, fut blessé à la main et envoyé à l’ambulance de Belleville jusqu’au 26 ; il se réfugia, le 28, dans l’église de Belleville où il fut arrêté.
Il avait quitté depuis deux ans le domicile paternel pour mener une vie « de paresse et de vagabondage ». Le 19e conseil de guerre le condamna, le 18 décembre 1871, à cinq ans de détention ; le 6 octobre 1876, il signait un recours en grâce de son nom suivi des trois points maçonniques. Voir E. Thirifocq.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55456, notice CHEVROT Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 février 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/749.

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