Né le 11 février 1836 à Épinal (Vosges) ; tondeur de chevaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné, en 1859, à quinze jours de prison pour escroquerie. Pendant le 1er Siège, il servit au 165e bataillon de la Garde nationale, puis passa au 82e comme simple garde le 25 janvier 1871 ; il continua son service sous la Commune de Paris et fut arrêté chez lui le 22 mai.
On dit de lui : « Travaille peu, s’enivre souvent. » Le 9e conseil de guerre le condamna, le 27 mars 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872, puis fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.