CHOLIN Émile

Né le 16 septembre 1836 à Meaux (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 28, rue du Pré (XVIIIe arr.) ; fondeur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, père d’un enfant ; on ne lui connaissait pas d’antécédents judiciaires mais il déclara avoir été condamné en 1859 à trois mois de prison pour vol.
Pendant le 1er Siège, il appartint à une compagnie de marche du 157e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris ; au début d’avril 1871, son bataillon alla à Issy pendant onze jours, puis à Vanves et aux Moulineaux ; il soutint n’avoir pas suivi son bataillon ; il fut envoyé à Passy vers le 12 mai ; le 21 mai, il se cacha dans l’usine Cail et fut arrêté le 22.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 9 mars 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 11 août 1876, en six ans de détention et remise le 20 octobre 1877, la surveillance elle-même étant levée le 15 janvier 1879. Il était rentré en 1877 par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55501, notice CHOLIN Émile, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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