Né le 6 mai 1847 à Lescoutet (?) (Hérault) ; demeurant à Paris, 31, rue de Lyon (XIIe arr.) ; communard.
Célibataire, il vivait en concubinage. Ex-garde mobile de l’Hérault, il fut, pendant le 1er Siège, au 3e bataillon de la garde mobile de son département et désarmé le 8 février 1871. Ce bataillon fut dirigé le 15 mars sur Montpellier et licencié le 24, à son arrivée. Florian Christol resta à Paris ; malade, dit-il ; fin avril, il s’enrôla au 212e bataillon qu’il quitta le 14 mai ; il rentra chez lui. Le 23, il fut contraint de travailler quelques heures à la construction d’une barricade près de la prison de Mazas ; il s’échappa et rentra chez lui, mais fut arrêté le 26 mai.
Le 18e conseil de guerre le condamna, le 1er mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 13 janvier 1873, en cinq ans de prison avec dégradation civique, puis remise, le 27 juin 1876, sauf maintien de la dégradation civique.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/782.