Né le 11 octobre 1824 à Hamontarupt (?) (Vosges) ; demeurant à Paris, impasse Rance — et, sous la Commune, rue des Amandiers (XXe arr.) ; fondeur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
D’après la police, il vivait en concubinage ; il se dit veuf avec un enfant. Ancien militaire, il devint sergent au 135e bataillon de la Garde nationale durant le 1er Siège de Paris, puis fut élu lieutenant à la 1re compagnie de marche après le 18 mars 1871. Il dit avoir démissionné de son grade vers le 12 avril et n’avoir plus servi que comme simple garde ; il fut arrêté en juillet 1873, et le 3e conseil de guerre le condamna, le 8 août 1873, à la déportation simple ; il devait mourir à l’hôpital de l’île des Pins, le 7 avril 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/796 et H colonies 75.