Né à Orléans (Loiret) le 27 septembre 1833 ; demeurant à Paris ; tailleur de limes ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire dans un régiment de ligne, il venait d’être nommé capitaine au 119e bataillon de la Garde nationale quand éclata l’insurrection du 18 mars 1871 ; il prit aussitôt, de lui-même, le commandement de ce bataillon et le conduisit une fois à Courbevoie et une fois à Châtillon.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 9 octobre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée, le 22 juillet 1876, en sept ans de détention avec dispense de surveillance. Il rentra en 1877 par le Navarin et le reste de sa peine lui fut remis la même année, le 20 octobre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/730 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.