Né le 1er décembre 1833 à Domptin (Aisne) ; demeurant à Paris, 8, rue d’Aubervilliers, XIXe arr. ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Soldat de la classe 1853, il servit dans les 36e et 11e régiments de ligne jusqu’en 1868, fit les campagnes de Crimée et d’Italie et fut libéré après quatorze ans avec grade de sergent et certificat de bonne conduite.
De 1868 à 1870, il habita Paris ; pendant le 1er Siège, il fut sous-lieutenant élu au 197e bataillon, puis devint sergent d’une compagnie de marche ; il resta dans la Garde nationale faute de travail ; le 23 mars 1871, il fut élu « à l’unanimité » capitaine de sa compagnie ; il fut arrêté, le 30 mai, dans un café en même temps que le commandant du 197e, nommé Aubac.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 15 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 25 novembre 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.