Né le 15 avril 1847 à Reims (Marne) ; demeurant à Paris ; charpentier ; communard.
Célibataire, il avait été condamné, le 24 janvier 1866, par les assises de la Marne, à dix-huit mois de prison pour attentat à la pudeur.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut incorporé dans la 2e compagnie de marche du 152e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; avec son bataillon, il passa six semaines à Saint-Ouen ; vers le 15 ou le 16 mai, il alla au pont d’Asnières ; le 21 mai, le 152e battit en retraite ; Jules Clément se réfugia chez des parents, dit-il ; le 22, il alla chercher de l’ouvrage au faubourg Saint-Martin et fut blessé le lendemain ; il se serait d’abord arrêté, selon lui, à la hauteur du passage Brady parce qu’on se battait, et serait demeuré là jusqu’au lendemain.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 12 janvier 1872, à cinq ans de prison et dix ans de privation de ses droits civiques ; le 14 mai 1875, il fut transféré d’Embrun à Landerneau ; il y prit part à l’insubordination du 23 mai et ne se soumit que le 4 juin ; sa conduite fut ensuite présentée comme meilleure.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/743.