Né le 27 décembre 1836 à Paris ; y demeurant, 13, rue Beautreillis (IVe arr.) ; bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Célibataire, il avait encouru sept condamnations avant 1870, dont six pour vagabondage et une pour vol.
Il était à la prison de la Santé pour vagabondage, condamné à six mois, quand la guerre éclata ; il fut transféré à Orléans, Limoges, et libéré le 20 janvier 1871 ; on l’incorpora alors dans la Garde nationale mobilisée de la Haute-Vienne ; licencié le 8 mars, il arriva à Paris au début d’avril et se fit enrôler à la 3e compagnie de marche du 105e bataillon de la Garde nationale ; il fut cité à l’ordre du jour pour sa conduite dans l’armée fédérée ; fait prisonnier le 22 mai, il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 25e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et mourut à l’hôpital de Numbo le 15 mars 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794 et BB 27.