CLUIGT Jean-Pierre, Marcelin

Par Pierre-Henri Zaidman

Né le 13 avril 1830 à Pardies (Basses-Pyrénées) ; marchand de vins et linger ; domicilié 26, rue Roussin (XVe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Jean-Pierre Cluigt était marié, sans enfant. Ancien sergent-major au 46e régiment de ligne, ayant participé à la campagne d’Italie (il était titulaire de la médaille d’Italie et de celle de la Valeur Militaire de Sardaigne), il appartint, pendant la Commune de Paris, au 2e bataillon fédéré, dit des Vengeurs de Paris ou Vengeurs de Flourens, où il fut élu capitaine adjudant-major.
Il fut d’abord condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée par le 7e conseil de guerre le 4 octobre 1872, puis arrêté le 23 juillet 1874, il fut condamné par le 3e conseil de guerre le 5 août 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à l’interdiction du port de médailles ; il arriva à Nouméa le 23 juillet 1875 par le Var, sa peine fut commuée en déportation simple le 29 novembre 1876 puis remise le 15 janvier 1879, il rentra par la Seudre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55689, notice CLUIGT Jean-Pierre, Marcelin par Pierre-Henri Zaidman, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 juin 2020.

Par Pierre-Henri Zaidman

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 70 (1811) et GR 8 J 255 (608). — ANOM COL H 75. — Arch. Nat., BB 24/811. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés (il est parfois indiqué par erreur : Joseph, Gustave Cluigt). — L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 5 octobre 1872 — Gaston da Costa, La Commune vécue : 18 mars-28 mai 1871. T. 3, p. 434. — Note de Louis Bretonnière.

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