LAPOUGE Maurice, Pierre

D’une famille de trois enfants dont le père était cocher, valet de chambre et la mère cuisinière, Maurice Lapouge, après le certificat d’études primaires, entra en 1936 comme apprenti dans un garage pour cycles et motos. De 1943 à 1945, il fit le service de travail obligatoire (STO) en Allemagne à Iéna, dans l’optique, puis à son retour en France il s’installa comme artisan de cycles et motos. Il entra à la SNCF le 2 mars 1953 comme auxiliaire, homme d’équipe puis facteur aux écritures au triage de Trappes et fit sa carrière dans les gares de Villepreux-les-Clayes, Rambouillet, Trappes, Paris-Invalides comme facteur enregistrant puis sous-chef de gare.

D’origine catholique, il adhéra à la CFTC dès 1956, mais ne prit de responsabilité qu’à partir de 1968 au syndicat des cheminots CFDT de Trappes, puis à l’Union professionnelle de Paris-Montparnasse à partir de 1971 et jusqu’à sa retraite comme chef de gare en juillet 1978. Maurice Lapouge milita dans les organismes retraités d’Île-de-France et à l’Union fédérale des retraités cheminots dont il devint le secrétaire général à partir de 1982, puis le secrétaire général de l’Union fédérale des Retraités (UFR) de la FGTE-CFDT de 1987 à 1993. Il siégea au conseil puis au bureau de l’UCR-CFDT à partir de 1982 et jusqu’à 1994.

À ce titre, il représenta l’UCR au conseil d’administration de l’ASSECO (association de consommation de la CFDT) et siégea au groupe de travail du conseil national de la consommation (CNC) où il œuvra pour la mise au point d’un contrat type destiné aux gestionnaires d’établissements privés pour personnes âgées ainsi que pour la mise en place d’une grille de qualification des personnels qui aboutit en 2002. Ensuite, il continua à militer à l’Union régionale des retraités FGTE-CFDT.

Maurice Lapouge entra au Parti socialiste en 1976 et fut maire-adjoint de Fontenay-le-Fleury (Yvelines) de 1977 à 1983. Par ailleurs il participa à la création de la caisse locale de crédit mutuel dont il fut le président pendant une vingtaine d’années.

En 2003 il militait encore localement à la CFDT et dans l’ association Droits et libertés dans les églises.