Née le 18 mars 1839 à Tigery (Seine-et-Oise) ; communarde.
On trouva chez elle, après la Commune, un Nouveau Testament, une loupe et un coupe-papier appartenant à Thiers. Par contumace, un conseil de guerre la condamna, le 12 janvier 1875, à vingt ans de travaux forcés et 5.000 f. d’amende. Ernestine Colleau s’était réfugiée en Belgique, et fut amnistiée en 1879.
SOURCES : Édith Thomas, Les « Pétroleuses », op. cit., d’après Arch. Nat., BB 24/856 B, n° 2793. — Arch. Nat., H colonies 254. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880).