Né le 16 mars 1828 à Paris ; y demeurant ; homme de peine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il fut incorporé de force, dit-il, au 215e bataillon de la Garde nationale et combattit à Neuilly ; puis, le 17 mai 1871, il fut élu lieutenant aux « Lascars » de Montmartre. Il fut arrêté, le 23 mai, à Montmartre et dénoncé quelques jours après par un de ses codétenus de Satory comme s’étant vanté d’avoir, le 22 mai, tué, dans une rue de Montmartre, un officier de gendarmerie et son ordonnance ; il fut traduit devant le 4e conseil de guerre et condamné à mort ; puis le jugement fut annulé et Hippolyte Collin renvoyé devant le 3e conseil de guerre qui le condamna, le 13 septembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Après l’amnistie, il fut rapatrié par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/727 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.