COLLIN Jean, Isidore

Né le 16 septembre 1851 à Mamers (Sarthe) ; maçon et puisatier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Jean Collin était le fils de Louis Collin, né à Saint-Rémy-des-Monts (Sarthe), tisserand, et de Rosalie, Thérèse Jean, Moncé-en-Saosnois (Sarthe), qui fut successivement domestique, journalière et matelassière.
Il était célibataire et demeurait à Paris au 22, rue de la Maison-Blanche (XIIIe arr.). Lors de l’insurrection, il se fit incorporer à la 4e compagnie de marche du 177e bataillon de la Garde nationale ; le 2 avril 1871, il participa à la sortie de Châtillon, puis passa quelques jours à Montrouge et fut envoyé le 10 avril à Issy où il occupa quatre jours le cimetière. Au début de mai, il défendit les barricades de Neuilly, puis alla à Gentilly, au Moulin-Saquet (Vitry), au fort d’Ivry qu’il évacua le 24 mai ; le 25, il se rendit à la troupe.
Le 8e conseil de guerre, malgré de très bons renseignements et un repentir « sincère » à l’audience, le condamna, le 9 mars 1872, à la déportation simple. Il embarqua à bord de La Guerrière, deuxième convoi de la Commune de Paris, qui quitta Brest le 13 juin 1872 et arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée le 25 juillet 1872 en trois ans de prison avec dégradation civique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55827, notice COLLIN Jean, Isidore, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Données du site Généanet. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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