COLLON Pierre, Louis

Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1867, à deux mois de prison pour attaque nocturne et vol.
Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 8e compagnie sédentaire du 82e bataillon de la Garde nationale, il continua son service sous la Commune de Paris et passa caporal à la 3e compagnie de marche, en avril 1871 ; il fut fait prisonnier place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr., le 25 mai.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 24 janvier 1872, à la déportation simple, avec dégradation civique : il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 14 février 1877, en huit ans de détention, et remise le 12 avril 1878 ; il était rentré en 1877 par le Tage.