COLSON Louis

Né le 11 septembre 1850 (ou 1851) à Paris ; fabricant de couvertures ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Né à Paris ; y demeurant, 14bis, rue Caillaux (XIIIe arr.). Soldat de la classe 1870 au 23e bataillon de chasseurs, il était, le 17 mars 1871, caserné au Mont-Valérien et se rendit à Paris ; il y fut fait prisonnier le lendemain, dit-il, et libéré le 26 ; il s’enrôla le 13 avril dans la 4e compagnie de marche du 185e bataillon de la Garde nationale et fut nommé fourrier le 18 mai ; il fit une chute de cheval, le 20 mai, et fut transporté à Bicêtre ; il fut fait prisonnier le 25.
Il fut incarcéré à Rochefort et le 18e conseil de guerre le condamna, le 5 juillet 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire, peine commuée, le 16 janvier 1873, en déportation simple, et remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie. Il s’était marié le 10 septembre 1872 à la mairie du XIIIe arr. et avait reconnu un fils né à Paris le 2 mars 1870 ; sa femme le rejoignit en Nouvelle-Calédonie et eut un deuxième enfant. À Nouméa il faisait partie des déportés intéressés par le nickel, Thévenet, Duchêne, Bercot et fréquentait le patron du Café Français, Louis Wouters.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55860, notice COLSON Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et H colonies 75. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 219. — Notes de Michel Cordillot.

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