Né vers 1836 ; demeurant à Paris ; lithographe ; communard.
Combes avait servi deux ans au 23e régiment de ligne et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite ; on le dit « ouvrier honnête et laborieux ».
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut sergent-major au 66e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 ; le 5 avril, il fut élu capitaine à la 5e compagnie de marche ; du 20 au 30 mars, il alla au fort d’Issy.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 14 octobre 1871, à la déportation simple, peine commuée, le 13 février 1872, en cinq ans de détention avec maintien de la dégradation civique ; François Combes bénéficia de la remise du reste et de la dispense de la surveillance le 27 juin 1876.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/732 et BB 27.