Né à Lyon (Rhône) le 20 août 1802 ; fabricant de navettes, 17, rue d’Austerlitz, à Lyon ; militant républicain dès 1830 ; « vétéran des sociétés secrètes » : Charbonnerie, Société des droits de l’Homme, Voraces. Coopérateur ; militant de l’AIT ; participant à la Commune de Lyon.
Étienne Comte participa aux mouvements en faveur de la République, en 1848 et 1849, et fut élu maire de la Croix-Rousse. Arrêté après le 2 décembre 1851, il fut finalement relâché.
Au début de 1867, il fut un membre influent du groupe de l’Internationale dit groupe de la rue du Mail (Arch. PPo., B a/439 et Arch. Mun. Lyon, I 2/55, pièce 28). Voir Michaud.
Le 4 septembre 1870, il fit partie du Comité de Salut public qui s’installa à l’Hôtel de Ville de Lyon (cf. Dr Crestin, Souvenirs d’un Lyonnais, Lyon, Decléris et fils, 1897, p. 72). Le 17, il fut désigné comme président du Comité central fédératif, organe de la démocratie radicale formé d’éléments populaires siégeant au Palais Saint-Pierre et qui participa, avec le Comité de Salut de la France fondé par Bakounine, au coup de main sur l’Hôtel de Ville de Lyon, le 28 septembre 1870.
Étienne Comte était conseiller municipal de Lyon en 1875.
SOURCE : Arch. PPo., B a/434, rapport du 28 décembre 1875.