COMTE François

Né le 8 décembre 1826 à Chéricourt (?) (Meurthe) ; demeurant à Paris, 16, rue de la Villette (XIXe arr.) ; employé de bureau ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, il fut élu, pendant le 1er Siège de Paris, capitaine adjudant-major dans une compagnie de marche du 191e bataillon et conserva ses fonctions après le 18 mars 1871. Au début d’avril, il assista à un combat aux Moulineaux ; plus tard il fut à la tête de sa compagnie à la porte Maillot et à Neuilly ; vers le 26 ou le 28 mai, il organisa la résistance aux Buttes-Chaumont. On le dit d’opinions politiques très exaltées ; toutefois, il prit sous sa protection, dès le 18 mars, Pagès, commandant du 191e bataillon pendant le 1er Siège, homme d’ordre « menacé par les fédérés ».
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 27 (ou le 25 ?) octobre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55909, notice COMTE François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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