CONNAT Léon, dit Béchet-Conat

Né le 5 août 1853 à Courtenay (Loiret) ; demeurant à Paris, 21, rue de la Butte-aux-Cailles (XIIIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. On le dit pâle, d’aspect maladif ; il n’avait pas connu son père ; sa mère était morte alors qu’il avait six ans ; il avait été recueilli par son beau-père et était devenu un bon ouvrier, mais préférait vagabonder.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 101e bataillon de la Garde nationale et y resta sous la Commune de Paris : « Il fallait bien vivre », dit-il. Il construisit des barricades au champ de l’Alouette, barrière de Fontainebleau, et ne put démontrer son innocence dans l’incendie des Gobelins.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 28 octobre 1871, à vingt ans de travaux forcés ; le 3e conseil ramena la peine, le 3 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55928, notice CONNAT Léon, dit Béchet-Conat, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Gazette des Tribunaux, 1er novembre 1871. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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