LARRIEU Guy

Fils d’un agent territorial et d’une institutrice qui eurent quatre enfants, Guy Larrieu est le petit-fils, du côté maternel, d’un cheminot. Il commença sa vie professionnelle comme ajusteur chez Motorola à Toulouse (Haute-Garonne), puis devint dessinateur dans un bureau étude-travaux de fondation à Blagnac (Haute-Garonne). Adhérent de la CGT dès 1969, il avait été licencié chez Motorola pour activités « subversives » ; il était en fait assez revendicatif.
En 1969, il entra à la SNCF comme attaché groupe 7, aux ateliers du Matériel de Toulouse. Ouvrier professionnel à partir de 1970, il devint technicien, puis technicien principal en 1987. En 2000, il fut muté dans un nouveau poste à Saint-Jory (Haute-Garonne).
Secrétaire général adjoint du syndicat CGT des cheminots de Toulouse à partir de 1973, il fut également, à partir de 1976, secrétaire adjoint du comité technique du Matériel du secteur de Toulouse et en devint le secrétaire en 1980. Membre de la commission exécutive du syndicat de Toulouse en 1998, il occupa le même poste au syndicat de Saint-Jory après sa mutation en 2000.
Délégué du comité mixte d’établissement du Matériel à partir de 1972, puis de la commission locale de Toulouse en 1983, il fut élu au comité d’établissement régional en 1992 ; il devint membre du bureau puis trésorier du CER.
Militant politique, Guy Larrieu adhéra au PCF en 1971. Membre actif d’une cellule de cheminots en 1974, il devint membre du bureau de la section des cheminots.
En 1995, il fut élu maire adjoint de Seilh (Haute-Garonne) et fut candidat aux élections municipales de Seilh en 2001.
Très engagé dans le mouvement sportif dans le cadre de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), il fut membre du comité directeur du Toulouse Club Marengo Sport (TCMS), club cheminot, et président de la section Sports pour tous. Secrétaire d’un club de rugby, il fut également arbitre fédéral de rugby. Pendant neuf ans, il était président du comité des fêtes de Seilh et vice-président de l’Association pour l’environnement de cette ville.
Particulièrement marqué par la grève de 1971, il le fut également par les actions pour la paix au Vietnam, en 1974, et par la grève de 1986-1987 pour la sauvegarde du service public.
Marié avec une infirmière, Guy Larrieu est père d’un fils, qui est cheminot comme lui.