CONSTANCIA Alfredo, Ambrosio

Né le 23 avril 1820 à Turin (Piémont) ; il passa son enfance à Bruxelles et y commença des études médicales qu’il termina à Turin en 1849. En 1870, il demeurait, 13, rue des Deux-Gares, à Paris (Xe arr.) ; officier de santé, on le dit « chevalier d’industrie » et escroc ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il se dit attaché à l’état-major du général Trochu et chargé d’inspection sanitaire auprès des marins des forts ; il fut arrêté le 29 janvier 1871 et condamné le 28 février à trois mois de prison « pour escroquerie, port illégal d’uniforme et exercice illégal de la médecine » ; il fut libéré le 22 mars. Philippe, maire du XIIe arrondissement dont il était l’ami, le mit à la tête du service des ambulances du quartier ; il s’installa alors, 29, rue Crozatier ; le 9 avril, il fut nommé membre de la commission municipale du XIIe arrondissement chargée de surveiller les médecins de l’ambulance de la rue de Reuilly, n° 77.
Le 5e conseil de guerre le condamna par contumace, le 11 janvier 1873, à la peine de mort ; arrêté en mai, il vit sa peine commuée, le 3 juin 1873, par le 4e conseil, en déportation dans une enceinte fortifiée avec dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 22 avril 1877. Sa peine fut commuée le 12 décembre 1878 en déportation simple, avec remise de la peine le 11 mars 1879. Il revint par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55933, notice CONSTANCIA Alfredo, Ambrosio, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794 et H colonies 76. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces et B a/1017. — Note de Louis Bretonnière.

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