Né le 13 septembre 1835 à Saint-Coutant (Charente) ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Pierre Constant était le fils de Pierre Constant, cultivateur, et d’Élisabeth Moussaud. Il était célibataire et demeurait à Paris. Pendant la Commune de Paris, il appartint à la 1re compagnie de marche du 69e bataillon de la Garde nationale. Fin avril 1871, il alla à Cachan et y resta une quinzaine ; le 22 mai, il était à la caserne de la Pépinière quand les troupes arrivèrent dans le quartier ; il fut blessé et prétendit qu’on avait tiré sur lui alors qu’il s’enfuyait.
« Signalé comme un homme dangereux et sans probité, et comme un ivrogne », il fut condamné, le 13 mars 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — État civil de Saint-Coutant, 1835, Naissances, Acte n°22 (Filae). — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.