COQUELIN Édouard, Alfred

Né le 1er mars 1834 à Canteleu(Seine-Inférieure) ; domicilié à Paris, 6, rue Bichat (Xe arr.) ; comptable, ou garçon de magasin ; communard.

Il était marié, père de deux enfants qu’il avait délaissés pour vivre en concubinage. Il ne porta pas les armes durant le 1er Siège ; sous la Commune de Paris et notamment du 7 avril au 21 mai 1871, il fut « secrétaire du pseudo-commissaire de police Froissard, attaché au quartier Sainte-Avoie », IIIe arr., et donna des signatures pour son chef « à peu près illettré ». Il fut arrêté le 12 juillet et incarcéré à Rochefort.
La 10e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamna, le 27 octobre 1871, à trois mois de prison ; puis le 4e conseil de guerre retint contre lui l’accusation de pillage du domicile de deux prêtres : l’abbé Brohat, curé de l’église Saint-Jean-Saint-François, et l’abbé Léris, vicaire de l’église Saint-Leu. Il fut condamné, le 27 novembre 1873, à douze ans de travaux forcés ; sa femme et ses enfants le rejoignirent en Nouvelle-Calédonie. Il fut amnistié en 1879 et rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article55973, notice COQUELIN Édouard, Alfred, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770, état n° 3, 14 mai 1872, BB 24/797, BB 27 et H colonies 140. — Gazette des Tribunaux, 28 octobre 1871. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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