Né le 4 octobre 1853 à Paris ; tanneur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné, en 1869, trois fois pour vagabondage : le 14 octobre, à quinze jours de prison ; le 15 novembre, à un mois et, le 27 décembre, à deux mois ; puis deux fois en 1870 pour le même motif : le 11 juillet à un mois, et le 23 septembre, à quatre mois.
Libéré de prison le 25 mai 1871, il « fut aussitôt contraint, dit-il, à travailler à la construction des barricades du boulevard Mazas ».
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 16 mai 1872, à la déportation simple — il avait été arrêté le 28 mai 1871. À l’île des Pins sa réputation fut « mauvaise » ; amnistié, il fut ramené par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839.