Communard, mort en détention, son corps fut jeté à la mer.
Rédacteur, en 1869, à La Marseillaise ; il commandait un bataillon fédéré sous la Commune de Paris ; arrêté, incarcéré au fort Boyard, il fut condamné à la déportation. Laisserait-on partir un grand malade, un phtisique à l’état désespéré ? Un jeune chirurgien tenta de le sauver, mais le président de la commission médicale aurait tranché : « Il faut bien que les requins mangent ». Trois semaines plus tard, le 13 juin 1872, son corps fut immergé du bord de la frégate La Guerrière où on l’avait embarqué.
SOURCES : Grousset : Les Condamnés politiques en Nouvelle-Calédonie, p. 9. — Le Rappel, article du 3 novembre 1872.