CORD’HOMME Jean, Auguste

Il était célibataire. Capitaine, pendant le 1er Siège, à la 8e compagnie sédentaire du 135e bataillon de la Garde nationale, il passa, sous la Commune de Paris, capitaine de la 5e compagnie de marche et prit part à la sortie du Mont-Valérien, aux combats de Neuilly, Asnières, la Grande-Jatte ; il ne quitta Paris que le 26 mai 1871 et fut arrêté à Noisy-le-Sec le 27. Il dit cependant avoir été blessé et s’être arrêté le 19 avril ; un certificat confirme ses dires.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 30 janvier 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; sa peine fut commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention, avec remise du reste le 2 avril 1878. En Nouvelle-Calédonie il était manœuvre du génie.